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Je vous confie ici, un rêve fait le 24 septembre 2015

Polymnie2

Maître Poète
#1
Je vous confie ici, un rêve fait le 24 septembre 2015
Ou une réalité, selon !


Un voyage en l’espace
Qui dit tout simplement
Que les sensations sont sans paroles
en communication directe
____


Puisque le sujet est à l'écoute
je vous repropose
cette lecture.

___

Nous parlons sans voix, les sentiments seuls parlent
En transmissions directes.
je ne vois que nos bras nous enlacer, toutes paroles inexistantes
Sont les ressentis passant tout le corps communiquent à l’Esprit
cela en cet espace dans le ciel !
Ce naturel est adopté comme nait avec nous ;
Les sentiments agissent directement de soi vers l’autre !


Cet encart pour éclairer ce qui suit
Qui semble confus, car nous avons l’impression d’avoir toujours un corps
Qui ne se voit pas, et une tête invisible que j’appelle Esprit!


___________


Est-ce un rêve, une image, un sentiment étrange
Qui se décompose en fine métaphore
Dessinant un voyage "astral" tout endormi l’échange
Qui vous laisse rêveur sur son dessein si fort ?


Filtre aucune couleur sinon gris crème, tourterelle,
La chevelure châtain, un vide environnant.
Mais un fin sentiment en faisait la dentelle
Un amour suprême, un souffle, un tout aimant !


Un doux portrait demeure, un visage inconnu
Mais sur lui je savais mettre un nom cher au coeur
Car son identité s’impose à l’âme à nu
Tel un fil conducteur chemine en vainqueur !


Ce cher lien méconnu fait vivre à notre insu
En fin trésor lien « dort » mais sans cesse respire !


Je vois de longs cheveux, au fur-et-à-mesure
Que l’apparition vers moi s'avance, s’épaissir
Soulevant chaque pas sur un corps non perçu.
En frêle envolée dégageait, comme en soupir,
Une exquise vapeur rayonnant sous l’éther.


Arrive son approche, en mèches glissaient des larmes,
Dans les bras l’une et l’autre, de leurs boucles les pleurs
En sanglots libérés résonnaient dans ce calme
L’absolue-quiétude indescriptible ampleur!


Pure erre enveloppante où volupté-Amour
Etaient ravissement ressenti âmes en chœur !
Aucune parole-aide, l'Esprit seul veille autour
Transmet par la pensée toutes sensations sœurs !


Bras sur l’Autre croisés, nos mains les recouvraient,
La caresse étreignait, de nous deux un seul corps
Dans un seul cœur battait l’union profonde rêvée
Sans aucune distance avec ciel pour trésor.


Le passé, brume aiguise agit en souvenirs
Bonheur omni présents revit l’or chaud précieux,
Un tout jamais flétri, un tout pour refleurir
Et sous le voile fleuve un tout se voit sans yeux !


L’émotion ne fait qu’un de deux êtres liés
Tous nos sens réunis fusionnent Esprit dans l’âme
Dans l’infiniment Grand inutile de plier
Nous sommes propulsés où l’Amour lui-même flamme *!


Ô ! Béatitude apportant cet orfroi
Du présent chaud ici, de Toi vêtue parfois
Moi l’anormale me croyais ! Alors que tu m’aidais
A vivre en vérité, Vérité me guidait !


Je comprends dès l’instant, le pourquoi de la nuit
Qui me dit assez fort l’absence de lumières*,
Dans ce rêve vivant qui revit sans s’enfuir
Eblouissant savoir que Tout Amour d’hier
En sacrifices offerts brillent dans l’Aumônière.


Polymnie2, fait le 12 octobre 2015

Ce visage était celui de ma tante.
Un amour « filial », un amour « maternel » se rencontraient à nouveau.
Rien dans l'image ne lui ressemblait sauf le ressenti renaissait
Nous réunissait.
Je savais que c’était-Elle,

Elle savait que c'était moi,
ceci dans une seule Âme
et
Je comprends aujourd'hui, en méditant ce poème
le pourquoi, à mon insu, j'ai des expressions dessinées figurant sur ce poème!


Flamme = est Lumière
Lumières = couleurs


Je le savais déjà je n’avais que sept ans,
mais suis restée muette sur le trouble que sèment
ces sensations d’osmose avec le besoin intense de
m’isoler, scruter l’autre sa croix portant sur moi
toutes douleurs, faisant de moi un autre lui-
même sans jamais dévoiler l’existence qui
m’enveloppait ne pouvant la situer!
Amour était délice en moi.
Aujourd’hui je sais
le pourquoi de ce que je ne savais pas tout au long de ma
jeunesse qui ne m’a jamais changée pour autant ! Suite
aux discussions confidentielles finissant par « tu es
masochiste ». Systématiquement je ne pouvais que
répondre : «sûrement pas, en quel cas il y en a
eu Un Autre avant Moi! J’ai été prévenue
à l'âge de sept ans :
« Tu vas souffrir dans la vie »!
Tout simplement.
J’assume »


Ce 24 janvier 2019